Vicente Nica, leader paysan, visionnaire et environnementaliste d'avant garde.
Le CAV à Turmalina.
Le Centre d’Agriculture alternative Vicente Nica est une organisation formée et impulsée par des agriculteurs familiaux. Il a surgi de la lutte pour la terre dans la région du Haut Jequitinhonha, (Etat du Minas Gerais, au sud est du Brésil), dirigée à l’époque par le légendaire environnementaliste et leader paysan Vicente Nica. A partir de ce mouvement s’est créé le Syndicat des Travailleurs ruraux et de celui-ci le CAV, comme « bras » technique de l’organisation paysanne. Depuis 1994, le CAV se dédie à la construction de systèmes productifs soutenables et d’espaces pour le commerce solidaire des produits de l’agriculture familiale. Il est aussi un relais de programmes gouvernementaux brésiliens, comme « 1 Million de Citernes », « Fome Zero », etc.
Son équipe est composée de 20 techniciens qui travaillent dans 5 secteurs.
Le Centre d’Agriculture alternative Vicente Nica est une organisation formée et impulsée par des agriculteurs familiaux. Il a surgi de la lutte pour la terre dans la région du Haut Jequitinhonha, (Etat du Minas Gerais, au sud est du Brésil), dirigée à l’époque par le légendaire environnementaliste et leader paysan Vicente Nica. A partir de ce mouvement s’est créé le Syndicat des Travailleurs ruraux et de celui-ci le CAV, comme « bras » technique de l’organisation paysanne. Depuis 1994, le CAV se dédie à la construction de systèmes productifs soutenables et d’espaces pour le commerce solidaire des produits de l’agriculture familiale. Il est aussi un relais de programmes gouvernementaux brésiliens, comme « 1 Million de Citernes », « Fome Zero », etc.
Son équipe est composée de 20 techniciens qui travaillent dans 5 secteurs.
Le premier se dédie aux systèmes agro-sylvicoles, qui utilisent la végétation pour récupérer la fertilité des sols et la production d’aliments, un travail réalisé avec 32 familles d’agriculteurs « moniteurs » qui maintiennent des unités démonstratives de systèmes agro sylvicoles dans leur propriétés.
Le deuxième secteur est la gestion des ressources hydriques, avec des actions pour la récupération et la protection des sources, la captation de l’eau de pluie par la construction de citernes, selon le projet gouvernemental « 1 Million de Citernes », la construction de bassins de contention d’eau et de petits barrages pour l’irrigation, avec des actions d’éducation environnementale.
Le troisième secteur est la commercialisation des produits de l'agriculture familiale, et le développement d’espaces pour la commercialisation, (marchés traditionnels par exemple). Dans ce secteur se trouve également un département, APIVAJE , maintenant autonome, qui s’occupe d’apiculture, et de la commercialisation du miel et de produits apicoles (propolis, miel mis en petits sachets.) Le CAV encourage, soutient et organise également l’artisanat local, (argile, paille, broderie.
Le quatrième secteur travaille à la question des genres, (promotion des femmes, égalité hommes femmes) avec des groupes de femmes et des couples de la région.
Le cinquième secteur est celui de l'administration, il administre les ressources financières, il oriente les bénéficiaires pour la création de projets, les élabore, et assure le fonctionnement du centre.
Le CAV organise des cours et des séminaires d’agro écologie, d’éducation environnementale, de formation pour la production et le coopérativisme, le plus souvent au centre de formation et d’expérimentation situé à l’extérieur de Turmalina, qui dispose de locaux et d’une infrastructure pour recevoir les visiteurs (étudiants, agriculteurs, groupes de jeunes.)
Il reçoit assez régulièrement des stagiaires venus d'écoles ou d’universités agricoles, et travaille en partenariat avec une université fédérale du Minas Gerais, située à 800 km de Turmalina, pour certaines parties techniques.
Il est financé essentiellement par des ONG étrangères et brésiliennes, et par le gouvernement brésilien dans une moindre mesure. , les élabore et administre les financements pour ces projets.
Son travail est souvent accompagné par des coopérants étrangers, généralement européens, actuellement un italien du CEVI, (ONG italienne) et moi même, envoyée par l’ONG suisse E-Changer.
L’infra- structure du CAV.
Un secrétariat situé à Turmalina, qui s’est agrandi au fil des années, avec salle pour les réunions hebdomadaires, une cuisine et 6 bureaux au total, pour chaque secteur :
Le CAV organise des cours et des séminaires d’agro écologie, d’éducation environnementale, de formation pour la production et le coopérativisme, le plus souvent au centre de formation et d’expérimentation situé à l’extérieur de Turmalina, qui dispose de locaux et d’une infrastructure pour recevoir les visiteurs (étudiants, agriculteurs, groupes de jeunes.)
Il reçoit assez régulièrement des stagiaires venus d'écoles ou d’universités agricoles, et travaille en partenariat avec une université fédérale du Minas Gerais, située à 800 km de Turmalina, pour certaines parties techniques.
Il est financé essentiellement par des ONG étrangères et brésiliennes, et par le gouvernement brésilien dans une moindre mesure. , les élabore et administre les financements pour ces projets.
Son travail est souvent accompagné par des coopérants étrangers, généralement européens, actuellement un italien du CEVI, (ONG italienne) et moi même, envoyée par l’ONG suisse E-Changer.
L’infra- structure du CAV.
Un secrétariat situé à Turmalina, qui s’est agrandi au fil des années, avec salle pour les réunions hebdomadaires, une cuisine et 6 bureaux au total, pour chaque secteur :
Economie Populaire Solidaire
Systèmes agro sylvicoles et gestion des eaux, genres
Programme 1 Million de Citernes
Administration
A 3 km de Turmalina il dispose d’une aire expérimentale de 12 hectares, où sont développées des unités démonstratives de systèmes agro sylvicoles, avec production de fruits, principalement des bananes, ananas, mangues, agrumes qui sont commercialisés dans la région et à l’extérieur de l’état, (fruits déshydratés dans un séchoir solaire construit sur place.)
Il y élève deux vaches pour la production de lait, ainsi qu’une truie, et possède aussi des ruches. Le maintien de cette structure est assurée par un fonctionnaire aidé par deux techniciens chargés des systèmes agro sylvicoles.
Equipé de dortoirs pour 45 personnes, cuisine, réfectoire, salle de réunions, il peut accueillir une centaine de personnes pour des cours ou des séminaires.